SA/6e blocs monos classe A

AMPLIFICATEURS SA/6e BLOCS MONO
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Mise à jour: 15 octobre 2020 → voir en fin d’article

 

Alors voici ce qui est un grand moment pour moi. Un très grand moment. Et vous allez comprendre pourquoi…

 

1-.Un peu d’histoire et de passion.

 

Dans les années 80, quand j’étais (beaucoup) plus jeune et déjà passionné de -vraie- Haute Fidélité, je connaissais tous les amplis mythiques, les KRELL, les AUDIO-RESEARCH, les ROWLAND RESEARCH, les CELLO, etc… et bien sûr les THRESHOLD !

 

15 ans après, je me rappelle d’eux comme au 1er jour, et en particulier de l’un d’eux: le THRESHOLD SA-4e. Non pas parceque c’est un monstre de poids, de capacité en courant, de génie dans la conception, de qualité de fabrication.

 

Non, je me rappelle du SA-4e comme au premier jour parceque lorsque je l’avais écouté en compagnie de grosses enceintes PROAC et alimenté par des sources de référence, il m’avait cloué sur place.

C’est le seul ampli qui m’avait donné l’impression de pouvoir driver n’importe quelle paire d’enceintes, de pouvoir pousser tellement fort et d’avoir de telles possibilités en courant, que l’on avait l’impression que cet ampli « ne savait pas » qu’il y avait des enceintes derrière lui.

 

15 ans après, je me rappelle très bien qu’à ce moment là j’ai su que le THRESHOLD SA-4e avait quelque chose qu’aucun autre ampli ne m’avait jamais procuré jusqu’alors, y compris parmi les amplis mythiques cités au début de ce paragraphe.

 

C’est après avoir écouté le THRESHOLD SA-4e, alors que je connaissais déjà le THRESHOLD SA-3.9e, que je me suis réellement intéressé aux réalisations de notre irremplaçable Nelson PASS.

Précisons un point qui est moins connu: le design extérieur (le « look ») des Threshold est l’oeuvre de René BESNE.

 

Et j’ai donc bouquiné la documentation THRESHOLD de l’époque, découvert la gamme.

Et devinez quoi ? j’ai vu à l’intérieur de cette documentation que le monstrueux SA-4e existait dans une version encore plus exclusive: les blocs monos SA-6e ! Et là, pour du lourd, on fait dans du très lourd…

A l’époque, loin de moi l’idée de penser qu’un jour je possèderais des SA-6e, le SA-4e me paraissant déjà, à ce moment là comme un monstre, une sorte de Ferrari, aussi mythique et exclusif que ces belles italiennes….

 

 

2-.Sous le capot …

 

Une Ferrari c’est beau à l’extérieur, avec ses gros pneus qui laissent deviner, même quand on n’est pas spécialiste des voitures, que l’on n’a pas à faire au dernier modèle de Peugeot ou Ford…

 

Quand on voit une Ferrari ou une Aston Martin, on tourne autour, on se penche pour voir à l’intérieur, on regarde le capot dont la taille laisse penser qu’il n’abrite pas un vulgaire quatre cylindres adapté à la ville….

 

Quand on voit une Ferrari, on sait, * immédiatement * , que c’est « autre chose« .

 

Alors désolé pour ceux qui ont le dernier ampli Pioneer 5 x 150W (tout ça dans 7 kg… ?) home theater, 7.2 dts et dolby machin chose: je respecte vos goûts, surtout s’ils sont dictés par des critères financiers, mais des blocs monos SA/6e, ça relève d’une autre philosophie.

 

Certains diront d’un autre marché ? peut-être, mais le marché des Ferrari même s’il est de niche et que je ne m’en offrirai probablement jamais, me fait rêver bien plus que celui des Clio avec ses millions d’unités vendues.

C’est une question de rêve, d’émotion, de passion: alors merci d’exister Monsieur Nelson PASS.

 

Alors on commence à tourner autour de cette Ferrari là ? allez, on y va:

 

Voici l’engin de face, ou plutôt l’un des engins, le SA-6e étant constitué de 2 blocs monos:

 

 

Vu de devant, posé sur sa plaque de granit de 15 kg, on voit que l’on a en face « un beau bébé »… 28 kg sur la balance pour un seul canal, mon petit doigt me dit que le dernier ampli à la mode, le dernière révélation du mois du magazine qui ne teste que des amplis exceptionnels (encore meilleurs que les révélations du mois précédent), va avoir fort à faire !!……..

 

Ne cherchez pas les LEDs clignotantes, les 6 potentiomètres pour corriger l’accoustique de votre salon, le bouton poussoir pour enclencher la dernière technologie « hyper bass boost » à la mode, ou le coloris blanc crème pour être assorti à votre canapé: « y’a pas » !

 

Il y a un interrupteur marche / arrêt, une diode rouge pour dire qu’il est en route, et basta. Et si vous trouvez qu’il manque quelque chose, je ne vois pas quoi…

 

Une précision pour les puristes et connaisseurs de la gamme THRESHOLD: contrairement au SA/3.9e dont il a exactement les mêmes dimensions et partage le même boitier, la face avant du SA-6e est grise (entre les 2 poignées) et non pas noire comme celle du 3.9e…

 

Alors, on l’ouvre ce capot ?? comme je comprends votre impatience …:

 

 

 

Le SA-6e héberge 28 transistors de puissance par canal capables de dissiper chacun 200 Watts, les célèbres MOTOROLA bipolaires MJ-15011 et MJ-15012 qui équipaient beaucoup de références mondiales, avant que les financiers décident qu’il y avait moins cher… (d’une façon générale, beaucoup de « grands amplis » ont eu recours à des bipolaires).


Vus de près, ces transistors MOTOROLA bien connus, sont en boitier métal et ne sont pas fixés directement aux radiateurs.

Ils sont fixés sur une plaque d’aluminium de 1 cm d’épaisseur, elle-même reliée aux radiateurs: la qualité de la régulation thermique qui en résulte n’est pas un hasard….


Les étages driver font appel à transistors MOTOROLA MJ-15022 et MJ-15023.


Notez également la forte section des câbles de sortie (double câble de 2,5mm2 chacun): les ampères peuvent passer librement…

 

 

 
 

 

Ils sont alimentés par un transformateur de 800 VA, le même qui équippe le SA/3.9e (mais ici il y en a un par canal) ainsi que le SA/4e (au nombre de deux dans le SA/4e).


Juste derrière le transformateur se trouvent les condensateurs de puissance, offrant 125.000 µF par canal… oui, ça pousse fort, comme on le verra plus loin, et ça rend l’engin totalement imperturbable…


Les étages d’entrée ont quant à eux recours à des transistors à effet de champ à canal J, c’est-à-dire des J-FET. Pour ceux qui sont intéressés, il s’agit de 2N-5566.

Il ne faut surtout pas sous-estimer l’importance de l’utilisation de ces J-FET sur le résultat sonore: leur utilisation dans des amplificateurs « Hi-Fi » à cette époque était une vraie innovation de la part de Nelson PASS, et quelques autres marques soucieuses de qualité lui ont emboité le pas par la suite.


Nelson PASS avait également indiqué qu’il considérait que ces J-FET étaient de très loin plus musicaux que d’autres types de transistors, notamment que les calamiteux IGBT, tellement calamiteux qu’il avait même écrit un article à leur sujet…
Les autres transistors utilisés sont plus communs, comme par exemple les: MPS-A42 et MPS-A92 (transistors haute-tension), le PN-4250, les MPS-U10 et MPS-U60 (transistors haute-tension).

 

Les résistances utilisées dans les étages de sortie sont des résistances de 2W à 5% (donc une bonne tolérance) sans mention d’une technologie particulière (est-ce nécessaire ? toujours est-il que la réputation des résistances « audiophile » est assez récente, et qu’à cette époque on parlait moins de ce type de résistances).

 

Les condensateurs utilisés dans les étages d’entrée sont de technologies différentes et il est spécifiquement fait mention de condensateurs au: mica, tantale, film et monolythique.

 

Si vous voulez juger de la qualité de fabrication, regardez simplement l’interrupteur marche/arrêt: il est fixé à l’épaisse plaque avant (1 cm d’épaisseur !…) par une plaque métallique de 2 mm: de nos jours, elle serait sans aucun doute en plastique….

 

 

Et l’arrière ? il est similaire aux SA/3.9e et SA/4e. Il comporte 2 poignées (bien utiles avec les 2 de devant pour transporter les 28kg de chaque bloc), 4 fusibles (au lieu 5 sur les blocs stéréo), un connecteur IEC, 1 bornier HP de grosse dimension (difficile à upgrader semble-t-il, en raison du fait que les 2 borniers sont plutôt proches l’un de l’autre), un connecteur RCA plaqué or et un connecteur XLR avec un switch permettant de commuter l’un ou l’autre.

 

 

 

La qualité de fabrication est superlative, et je ne crois pas qu’il existe beaucoup d’amplificateurs encore conçus sur de tels standards mécaniques ? à part les gros PASS LABS bien sûr…

 

Au total, on a donc un amplificateur à l’alimentation body-buildée et à la conception patiemment peaufinée…

Regarder l’intérieur de ces blocs monos, c’est comprendre que seule la passion peut faire réaliser de telles choses ! et qu’il faut en profiter avant qu’un financier ne casse tout ! Enfin, PASS LABORATORIES existe toujours et fait des produits tout aussi exceptionnels…

 

 

 

3-.Les possibilités en courant:

 

Voici également une comparaison des alimentations des SA/3.9e, SA/4e et SA/6e et de leurs possibilités en courant: les alimentations jouent un rôle absolument essentiel sur les amplis à transistors, et leur capacité en courant est primordiale pour de tels amplis.

 

 
 
  SA/3.9e SA/4e SA/6e
Puissance de sortie 60W en continu
120W crête/canal
100W en continu
200W crête/canal
125W en continu
300W crête/canal
Nombre de transistors de sortie 14 par canal 26 par canal 28 par canal
Possibilités en courant (1) 30A en continu
95A en crête
35A en continu
120A en crête
50A en continu
135A en crête
Transformateur (s) d’alimentation 800 VA 1.600 VA (2 x 800VA) 1.600 VA (800VA par bloc)
Alimentation: capacité de stockage 125.000 µF 190.000 µF 2 x 125.000 µF
Poids 28 kg 48,5 kg 2 x 28 kg

(1): les possibilités en régime continu sont limitées par les fusibles.

 

 

Un des points les plus importants de ce tableau comparatif est l’aptitude à délivrer du courant, et la capacité de stockage de l’alimentation.


Pour avoir comparé le SA/3.9e d’origine, le SA/4e et le SA/3.9e upgradé, testé sur ce site, il est une fois de plus évident à l’écoute, que l’alimentation joue un rôle capital.


Le SA/3.9e d’origine est un ampli de grande classe qui sait driver à peu près n’importe quoi. Comparé au SA/4e cependant, on sent qu’il y a une très grosse différence: l’alimentation du 4e dispose d’une capacité de stockage 50% plus élevée, et de 2 transformateurs au lieu d’un, portant ainsi la capacité en courant en régime continu à 35A au lieu de 30A sur le 3.9e d’origine.

 

La différence d’impression à l’écoute entre le 3.9e d’origine et le 4e est bien plus grande que ne pourrait le laisser penser le seul chiffre de 30A versus 35A: le SA/4e « cogne » beaucoup plus fort et a une autorité bien supérieure à celle du SA/3.9e, lequel ridiculise pourtant beaucoup d’amplis même bien plus puissants que lui.

 

Le SA/4e donne l’impression de se moquer de ce qu’on peut lui brancher derrière, comme je l’ai dit plus haut: on a l’impression qu’il ne sait même pas s’il y a quelque chose derrière lui….

Le 3.9e upgradé, testé sur ce site, se rapproche d’un SA-4e.

 

Avec les SA-6e, on franchit encore un cap supplémentaire: si l’on a toujours 2 transformateurs de 800 VA comme dans le 4e, l’alimentation stocke désormais 250.000 µF au lieu de 190.000 µF, le nombre de transistors de puissance passe de 52 à 56, et * surtout * l’aptitude à délivrer du courant passe de 35A à 50A ! Et avec 135A en crête, on continue dans le monstrueux…

 

Evidemment, il y a de quoi faire… et peu de concurrents sur la planète…

 

 

4-.Le système d’écoute et la mise en oeuvre.

 

Les SA-6e ont été écoutés récemment sur notre système de référence 1, composé rappelons-le de:

 

 


Première chose à savoir: les SA-6e ont besoin d’un long temps de chauffe, 3 heures minimum (de préférence davantage) permettent d’en obtenir le meilleur, ce qui n’est pas surprenant pour des appareils de ce niveau devant être d’une stabilité en température exemplaire: faire fonctionner 125W en classe A ça ne pose pas du tout les mêmes problèmes que 125W en classe B, mais alors pas du tout…

 

Autre point important: comme mentionné dans l’article expliquant comment obtenir le meilleur du SA-3.9e, chaque bloc mono est posé sur une plaque de GRANIT de 15 kg, par l’intermédiaire de cônes métal.

 

Le préampli est relié aux blocs monos par connection symétrique XLR, alors que le convertisseur est relié au préampli en RCA puisque c’est ainsi qu’il donne le meilleur résultat (cf. test du DA-10 nouvelle version).

 

 

5-.L’écoute.

 

Evidemment, avant de vous livrer ce compte-rendu, les SA-6e ont été longuement écoutés: cela fait plus d’un mois qu’ils sont branchés…
Ils ont été rejoints par le THRESHOLD T2, quasiment refait suite à son upgrade: voir l’article qui lui est dédié.

 

Les CD utilisés pour le test sont parfaitement connus et permettent donc de bien identifier les différences de comportement entre appareils.

 

Alors par où commencer ? le plus simple est de comparer avec le SA-3.9e (version d’origine) également en place dans ce système.

Quand on écoute le système avec le 3.9e, ce qui surprend immédiatement, c’est l’élégance de la reproduction, le côté « classe » de la reproduction. Peu d’amplis peuvent à ma connaissance rivaliser avec le 3.9e sur les aspects de l’élégance de la reproduction dans les registres medium et aigu.

Les THIEL CS 2.0 utilisées sont des enceintes difficiles à driver car contrairement ce que leur gabarit pourrait laisser penser, elles ont besoin de beaucoup de courant: plus précisément, il faut un ampli très puissant si l’on veut obtenir d’elles un niveau suffisant dans le grave. Complétées avec un caisson de grave actif, le SA-3.9e fait merveille dessus, pouvant exprimer sa richesse harmonique, sa scène sonore, son velouté de reproduction caractéristique de la classe A et de la signature sonore des amplis PASS de la série SA.

 

Lorsqu’on passe du 3.9e aux SA-6e, on est un peu « bouleversé »:

 

La 1ère chose qui surprend est l’ampleur de la reproduction dans le grave. Là où le caisson actif était indispensable avec le 3.9e, on se pose la question avec les 6e: en effet, les THIEL sont désormais contraintes de descendre tellement bas que la nécessité du caisson n’est plus aussi impérative.

De même, non seulement le grave est présent, mais on a l’impression qu’il est là sans forcer le moins du monde: les SA/6e font en sorte qu’il soit là et les THIEL le passent.

 

La 2ème chose la plus surprenante, c’est ce qui se passe quand on monte le volume. Avec beaucoup d’amplis, on monte le son pour « entendre » une reproduction plus présente et plus agréable, mais ce qui surprend avec les SA-6e c’est une curieuse impression d’absence totale de stress et d’effort.

Je veux dire par là qu’on a l’impression qu’ils peuvent monter le volume à l’infini, sans jamais laisser passer le moindre début de commencement d’embryon de stress ou d’effort: on a l’impression qu’ils n’ont aucune charge à driver, comme si les enceintes n’existaient pas, comme s’ils n’avaient rien derrière..

 

Si vous vous amusez à pousser le volume, vous allez très vite « vous faire peur »: les SA-6e poussent fort, très fort… La classe A, les 125 Watts et les 50 Ampères par canal sont bien là et ne laissent aucune place au doute…

 

La conséquence est que l’on a l’impression que les enceintes s’effacent devant la musique, qu’en fait la musique est propulsée hors des enceintes, qu’elles font ce qu’on leur dit de faire, et qu’elles sont drivées par une main de fer dans un gant de velours.

Cette expression convient d’ailleurs parfaitement aux SA-6e et plus généralement aux THRESHOLD série SA qui ont à la fois une autorité sans faille mais aussi un côté velouté dû à une absence totale de grain ou d’agressivité (ce qui ne veut pas dire qu’ils sont trop doux comme peuvent l’être certains amplis à tubes).

 

Parmi les choses surprenantes, on a aussi leur facilité à transmettre les micro-détails même lorsque l’on monte le volume: fort ou pas, la stabilité est exemplaire et la signature sonore ne varie pas d’un yota. Leur faculté à passer les écarts de dynamique quel que soit le volume est un vrai bonheur.

Et l’impression de sérénité qu’ils donnent est une de leurs caractéristiques premières.

 

Ces THRESHOLD SA-6e font pour moi partie de la crème des amplificateurs à transistors en classe A. Leur qualité de fabrication et de restitution les positionne hors normes. Ils savent driver n’importe quelle charge en restant « zen » quel que soit ce qu’on leur demande. Leur signature sonore est celle des THRESHOLD en Classe A de la grande époque de Nelson PASS: exceptionnelle, mariant autorité et sens du détail, avec une impression de velouté qui est la marque de ces amplis.

 

Si vous avez la chance d’en trouver (quasi-introuvables en Europe, rares aux U.S.A.) n’hésitez pas: vous ne trouverez rien de neuf qui puisse rivaliser à plusieurs fois leur prix en occasion (sauf les actuels gros PASS, mais ils ne sont pas donnés…).


Tout simplement exceptionnel, mérite notre plus haute récompense:

 

Update du 15 octobre 2020:

Nos blocs monos SA/6e viennent de tomber en panne en raison de transistors de puissance qui ont rendu l’âme: tout ceci est normal après plus de 30 ans de bons et loyaux services ! Signalons qu’après 30 ans, toutes les grosses électroniques (Krell, Mark Levinson, etc…) présentent le même symptôme au niveau des transistors de puissance, qui ne sont pas inusables même s’ils durent bien plus longtemps que les tubes.

Fort heureusement le SAV de Threshold est toujours aussi irréprochable et a répondu en 24 heures (que les autres marques prennent exemple !…) à ma question concernant les transistors de remplacement (merci Kevin): Threshold recommande les couples [MJ-15022 / MJ-15023] ou [MJ-15024 / MJ15025]. Ces transistors sont disponibles immédiatement et sans aucune difficulté chez les vendeurs réputés: Farnell, Mouser, etc…

Les SA/6e sont donc actuellement chez POWER ELECTRONICS à Nice, l’un des meilleurs spécialiste des grosses électroniques si ce n’est le meilleur en France, pour un changement des 56 transistors : nous vous tiendrons informés du résultat dès que nous les aurons reçus.

 

Article écrit par Nounours18200.