PERREAUX SM-3: Upgrade Niveau 2

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PERREAUX SM3 : A STAR IS (RE) BORNED !

►►Mars 2018: Ajout du descriptif d’Upgrade plus poussé

►►Décembre 2019: Ajout de la liste des Résistances et Composants changés, cf. Section Téléchargement

 

N° de série du modèle testé:
Préampli Perreaux SM3, S/N: P23760.

Equipements associés pour le test:

Platine vinyle: Rega RP-10 avec bras RB-2000
Cellule
: Sumiko Blackbird MC
Préampli Phono: Clearaudio Basic + avec module Batterie optionnel ACCU+
Préampli ligne
: Threshold Fet-10 He full upgradé (l’alimentation est le niveau 2, plus sophistiqué que le niveau 1 présenté sur le lien)
Amplis de puissance: Threshold SA/6e classe A monoblocs et Audioresearch D70-mkII (tubes NOS et condensateurs changés)
Enceintes: PROAC Response R3.8
Filtrage secteur: Blacknoise
Rack et accessoires divers: Taget Audio, cônes Euphonia D30, 5 x plaques de granit de 15kg
Câble de modulation Préampli Phono → Préampli Ligne: Tempo Electric Argent avec gaine Teflon surdimensionnée, Gauge 30 avec connecteurs Eichmann Silver Bullet
Câble de modulation Préampli Ligne → Amplis de puissance: Signal Cable Silver Resolution avec connecteurs Eichmann Silver Bullet
Câble d’enceintes: Anticables Level 2 Performance Series
Câbles secteur: Jenalabs Basic Cryo, 4 x JORMA Super Power Cord

 

 

 

I-INTRODUCTION.

 

Souvenirs, souvenirs….

Ces 2 mots, en plus d’être le titre d’une chanson célèbre (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ?…), évoquent pour certains d’entre-nous une époque où la Hi-Fi était quelque chose de sérieux avec des marques qui bataillaient ferme entre-elles, et qui prenaient leur « mission » à cœur.

 

Les financiers faisaient de la finance, les marketeux du marketing, et ils ne concevaient pas les produits à la place des concepteurs, ce qui a eu pour mérite de nous donner une époque particulièrement prolifique en appareils d’une qualité devenue de plus en rare de nos jours.

La compétition entre marques était bien là et se faisait sur le terrain de la qualité de reproduction, pas sur le marketing ou le look: pour se faire connaître il fallait proposer un ou des appareils capables de se distinguer qualitativement des concurrents.

 

C’est ce qu’une marque néo-zélandaise (et les marques néo zélandaise en HiFi sont rarissimes) nommée PERREAUX avait compris, et elle acquit la notoriété en France dans les années 1985-1990 grâce à des appareils de grande qualité que les passionnés de l’époque ont encore en mémoire.

Il s’agissait essentiellement d’un préampli, le SM3, et de deux amplis, les PMF-2350 (2 x 200W) et PMF-3150 (2 x 300W).

Passons par une petite « séquence Nostalgie » en revoyant quelques photos du PMF-2350:

 

 

qui avec ses 200W par canal était qualitativement un peu plus musical que son grand frère le PMF-3150:

 

 

Mais parallèlement à ces amplis, il y a un autre appareil de la marque qui a marqué les esprits à l’époque, il s’agit du préamplificateur SM3 auquel nous nous intéressons aujourd’hui.

Ce magnifique bébé a aujourd’hui…. 28 ans (!) puisque comme le montre la page issue des documentations de la marque, il a été introduit en 1986 :

 

 

Je vous laisse décider par vous mêmes si les réalisations actuelles, avec leur qualité mise au point par des gens de marketing, intéresseront encore quelqu’un dans plus de 30 ans…

 

A l’époque, ce SM3 était un redoutable préampli, bénéficiant d’une réputation de qualité et de musicalité qui, avec le PMF-2350, ont fait connaître la marque en France et ont assuré sa réputation pendant de longues années.

Personnellement je me suis désintéressé de PERREAUX lorsqu’il m’a semblé que le marketing et le look étaient devenus plus importants que le reste, chemin qui fut hélas suivi par de nombreuses, si ce n’est la quasi totalité, des marques prestigieuses de cette époque (allez donc voir ce que produisent MARANTZ ou INFINITY de nos jours, et nous ne citerons pas celles qui ont tout simplement disparu !).

 

Ses particularités étaient notamment:

 

  • une très faible épaisseur, lui conférant un design sympa même s’il n’était pas le seul préampli à afficher une taille de guêpe
  • une implantation interne des composants très rigoureuse, qui faisait « sérieux » et que l’on pouvait apercevoir à travers le capot du préampli qui était percé de petits trous sur la totalité de sa surface
  • une alimentation généreuse au niveau des condensateurs: 12 x 4.700µF soit 56.400µF ce n’est pas rien … Certains amplificateurs de puissance fonctionnent avec moins que ça (les pauvres…)
  • un fonctionnement avec des tensions élevées : vous trouverez du 80V à plusieurs endroits dans ce préampli ! A ma connaissance c’est un des seuls préamplis ayant cette caractéristique: si vous avez des infos complémentaires sur son mode de fonctionnement, n’hésitez pas à nous en faire part sur notre Forum
  • un étage phono de grande qualité, acceptant MM et MC, et offrant la possibilité d’ajuster la charge par l’insertion d’une résistance additionnelle via 2 connecteurs RCA prévus à cet effet à l’arrière
  • et sans oublier une délicieuse lampe bleue qui s’illumine lorsqu’il est sous tension et qui rendait les Perreaux immédiatement reconnaissables : cette couleur était rarissime à l’époque !

 

 

L’exemplaire que j’ai récupéré et qui fait l’objet de cet article est en fait, …, le mien ! Je l’avais acheté en 1987, puis après plusieurs années de bons et loyaux services, donné à un ami lorsque le sien avait fini sa vie… Il l’a gardé de longue années, puis a hérité d’un gros Threshold T2 upgradé (celui présenté sur ce site) : voilà comment ce SM3 s’est retrouvé inutilisé pendant plusieurs années !…


Lorsque je l’ai récemment récupéré, la quantité de poussière et de débris qui étaient rentrés par les trous du capot supérieur est tout simplement incroyable. Hélas je n’ai pas pris de photos, mais j’ai dû y aller à l’aspirateur pour apercevoir le circuit imprimé tellement il y en avait…

 

La question évidente qui s’est alors posée fut: je restaure ou bien je jette ? Evidemment, on ne jette pas un appareil aussi mythique que le Perreaux SM3 !! ce qui nous vaut le plaisir de partager ensemble les étapes de sa remise en forme…

 

 

II-LA REMISE EN ETAT.

 

Avant toute chose, il convient de le débarrasser du maximum de poussière afin d’arriver à voir le circuit imprimé et les composants ! Puis on branche pour voir si le bébé fonctionne toujours : et bien oui ! après 28 ans, seule la lampe bleue ne s’allume plus… Un grand moment bonheur .

Ceci fait, la 1ère constatation fut la suivante: le SM3 utilise beaucoup de condensateurs chimiques : 12 pour l’alimentation, et environ 30 dans le reste des circuits. Après 28 ans, aucune hésitation n’est permise: il est indispensable de remplacer tous les condensateurs chimiques par des modèles neufs.

 

II-1. La remise en état de l’Alimentation.

L’alimentation du SM3 fait appel à 12 condensateurs estampillés  » Perreaux « , de 4.700µF 50V 85°C chacun. Il est évidemment tentant de vouloir augmenter cette valeur, mais l’espace disponible vous ôtera vite cette idée de l’esprit.

Chacun de ces condensateurs fait 35mm de diamètre et 30mm de haut, et pas question de dépasser ces dimensions car le boîtier du SM3 les accepte tout juste, au millimètre près !

Ils ont donc été remplacés par des PANASONIC de même valeur, mais certifiés 105°C. Le choix est de toute façon très limité dans cette dimension physique.

Rappelons quand même que le SM3 totalise donc 56.400µF au niveau de l’alimentation, ce qui est énorme pour un préampli.

 

Le transformateur quant à lui trouve sa place dans un espace également très limité. Il porte la référence TX-TD83 et dispose de 2 secondaires à 76Vac et 38Vac, et alimente les étages du SM3 avec 90Vcc et 45Vcc de courant continu : comme dit précédemment, c’est surement un des seuls préamplis à transistors à utiliser des tensions aussi élevées.

 

Perreaux m’a fourni très rapidement le schéma du SM3: bravo ! mais hélas n’a pas de renseignements concernant la puissance (en VA) de ce transformateur: il me paraît un peu « petit » comparé à la taille des condensateurs qui totalisent 56.400µF, mais nous verrons à l’écoute s’il y a là une piste d’amélioration ou pas. Si un transformateur plus grand était souhaité, cela ne pourrait de toute façon se faire qu’en utilisant un boîtier externe, car l’espace très limité à l’intérieur du boîtier ne permet rien à ce niveau là.

 

Les diodes de redressement présentes dans le SM3 se divisent en 2 catégories:

 

  • des classiques (et hautement répugnantes…) 1N-4004, c’est-à-dire la diode de base que l’on trouve de partout
  • et des 1N-4848 réputées rapides

 

En regardant de près le circuit imprimé, on voit que les diodes 1N-4848 sont installées dans des endroits où il serait difficile de les remplacer en raison du manque d’espace autour de ces diodes: j’ai donc décider de ne remplacer que les 1N4004 dans un 1er temps, lesquelles sont principalement utilisées dans les 2 ponts de redressement en sortie du transformateur.

Comme toujours, j’ai utilisé nos diodes habituelles rapides de référence, les mêmes que celles utilisées dans l’upgrade du Threshold Fet-10He.

 

Les autres condensateurs chimiques présents au niveau de l’alimentation sont de marque MARCON (comme d’ailleurs tous les condensateurs chimiques du SM3) et bien que je ne connaisse pas cette marque, devaient être de bonne qualité à l’époque puisque estampillés 105°C.

Ils ont bien sûr tous été remplacés par des NICHICON MUSE KZ de même valeur.

 

 

 

 

II-2.La remise en état du reste des circuits.

 

Comme nous l’avons dit précédemment, le SM3 dispose d’une trentaine de condensateurs chimiques dans le reste de ces circuits (hors alimentation). Là aussi, après 28 ans la question ne pose pas: il faut les remplacer.
Ils ont donc tous été remplacés par des NICHCON MUSE KZ, à l’exception de 2 d’entre eux qui ont été remplacés par des NICHICON Fine Gold en raison de leur valeur.

 

Là encore, la faible hauteur du SM3 oblige parfois à positionner les NICHICON à l’horizontale, car ceux-ci sont légèrement plus gros que les condensateurs d’origine. Mais le résultat est magnifique:

 

 

 

 

Un SM3 de 28 ans entièrement recapé avec des NICHICON MUSE KZ, franchement je trouve ça beau ! Et 28 ans après, on a l’impression de lui redonner la vie…

 

 


II-3.La remise en état du câblage.

 

Une autre partie qui a attiré mon attention sur le SM3 est la présence de petits câbles, situés près des connecteurs RCA arrière, et qui circulent au niveau du circuit imprimé.

Ces câbles sont visiblement loin de ce que l’on peut faire de mieux aujourd’hui, mais il y a 28 ans, personne de se souciait des câbles comme aujourd’hui ! il n’y avait aucun business autour des câbles et personne n’y accordait autant d’importance qu’aujourd’hui.

En regardant de près, j’ai même vu qu’une des gaines s’était fendillée avec avec le temps, sans que cela ne présente le moindre risque cependant.

En continuant de regarder de près, j’ai également remarqué les câbles du switch phono MM/MC qui eux aussi ne semblaient pas les meilleurs qui soient.

Enfin, le switch lui-même était devenu extrêmement dur à manipuler: il avait visiblement souffert de son âge et il valait mieux le changer.

Regardez la photo ci-dessous pour comprendre, et pour suivre le trajet un peu tourmenté de certains de ces petits câbles:

 

 

 

 

Parmi ces câbles, 2 d’entre-eux traversent le circuit imprimé par un trou pour aller chercher un point de masse sur l’autre face du circuit :

 

 

Par conséquent, le Switch a été changé, tous les câbles dessoudés et remplacés par du câble en cuivre UP-OCC isolé Téflon.

Un condensateur WIMA a dû être provisoirement dessoudé pour permettre ces changements de câbles, puis il a été ressoudé.

Regardons maintenant le résultat final, bien plus rassurant quant à la qualité des câbles employés :

 

 

 

 

II-4.La remise en état des connecteurs RCA.

 

Si vous regardez attentivement la photo ci-dessus, vous voyez bien sûr que les câbles et le switch ont été changés, mais vous remarquerez sans doute aussi les connecteurs RCA tout en haut de la photo.

Il s’agit de connecteurs RCA de haute qualité, en Cuivre Tellurium et isolation Teflon PTFE. Par rapport aux connecteurs en plastique d’origine, c’est un autre monde ! Le seul problème est leur coût élevé: plus coûteux que la totalité des condensateurs d’alimentation !

Le câble utilisé pour relier ces connecteurs RCA au circuit imprimé est là aussi du câble UP-OCC isolé Téflon.

 

Voyez à quoi ressemble désormais notre SM3 vu de dos, ça n’a plus rien à voir !

 

 

 

 

II-5.La remise en état des potentiomètres et de leur câblage.

 

Le SM3 est d’origine équipé d’un potentiomètre de volume et de balance ALPS bleu: c’est déjà excellent, mais j’ai voulu remplacé le potentiomètre de volume par un excellentissime atténuateur GOLDPOINT, le même que ceux utilisés dans les upgrades des Threshold Fet-10He.

Je l’ai commandé aux USA, et reçu quelques jours après, mais hélas j’avais mal mesuré et il est impossible de l’installer dans le SM3… Mais tout n’est pas perdu puisque je vais essayer de faire fraiser la face avant puisqu’il suffirait de gagner 3mm pour que ça passe, et cela parait tout à fait possible… A suivre donc.

 

Etant donc obligé de conserver l’ALPS de volume, du moins jusqu’à ce que je trouve une solution, j’ai décidé néanmoins de court-circuiter le potentiomètre de balance: mais qui utilise donc la balance de son préampli ? en 35 ans, je ne m’en suis jamais servi, et il n’y a donc aucun intérêt à conserver cet intrus qui ne fait que dégrader le son !

La pire des surprises est venue du câblage qui relie les potentiomètres au circuit imprimé : il s’agit d’une petite nappe de 5 cm de long, qui visiblement n’est pas en cuivre, et j’ai rarement vu une aussi mauvaise qualité… Évidemment elle fut remplacée par des câbles en cuivre UP-OCC isolé Téflon.

Vous pouvez voir cette nappe sur la photo ci-dessous qui regroupe tous les câbles changés pendant cet upgrade, elle porte le N° 3.

 

 

 
 

Voici les correspondances:

1 ► le câble du switch On/Off
2 ► le câble du switch Monitoring
3 ► le pire de tous, à savoir le câble reliant les potentiomètres au circuit imprimé
4 ► un des câbles courant sur le circuit imprimé (il y en a plusieurs qui ont été remplacés au fond de l’appareil)
5 ► un des câbles du switch phono MM/MC

Et voici aussi une photo des principaux composants remplacés:

 

 

 
 
 

Ne terminons pas ce tour d’horizon sans parler du petit voyant lumineux bleu, qui était un signe distinctif des Perreaux à l’époque : vous vous rappelez sans doute que j’ai dit au début de l’article que le voyant était grillé, et quelle ne fut pas surprise de voir qu’il ne s’agissait pas d’une LED, mais d’une ampoule ! Certainement que les LEDs bleues n’étaient pas courantes il y a 28 ans…

Cette ampoule fut bien sûr remplacée par une LED bleu , moyennant l’ajout d’une résistance en série que vous pouvez voir sur la photo des condensateurs d’alimentation.

 

Voilà donc notre SM3 non seulement remis en état, mais en meilleur état que s’il était neuf !

 

Cet article sera bien sûr mis à jour avec le compte rendu des écoutes, et probablement quelques nouveaux composants remplacés: restez en ligne sur Threshold Lovers !

 

Article écrit par Nounours – Janvier 2015.

 

UPGRADE NIVEAU 2

Mars 2018

 

Après l’article vous relatant la restauration et l’upgrade du PERREAUX SM-3 ci-dessus, nous avons décidé de pousser encore plus loin notre démarche, et nous vous présentons ici l’upgrade niveau 2 de ce préampli.

Comme vous allez le voir, le travail réalisé est conséquent: mais le préampli PERREAUX SM-3, appareil ayant largement contribué à la renommée de la marque, le mérite bien !

Au fait, Messieurs de chez PERREAUX, c’est quand que vous nous refaites un préampli mythique comme celui-ci ??? vous savez une vraie pièce d’ingénierie où vous forcez le Marketing et le Financier à partir en vacances pendant que vos ingénieurs conçoivent l’appareil ?…. Juste pour retrouver vos racines et vos valeurs de fabricant de Haute-Fidélité qui veut prouver son savoir-faire à d’autres personnes que ses actionnaires…

Comme ce SM-3 a pour nous une valeur sentimentale, la décision fut facile à prendre…

Le point de départ de notre décision fut également dû au fait que j’utilise ce SM-3 comme préampli dans mon salon, principalement pour que le son de la TV soit amélioré par un système de qualité acceptable.

Or, utilisé avec ma TV, ce SM-3 a une lacune importante: il n’a pas de télécommande ! et j’avoue que pouvoir régler le son depuis mon canapé est une facilité à laquelle je ne voulais plus renoncer…

La solution était simple: installer un potentiomètre motorisé ! les meilleurs sont évidemment les TKD: ils sont coûteux, mais nettement meilleurs que tous les autres, ALPS inclus…

 

Vous trouverez les TKD motorisés facilement, par exemple chez HiFi-Collective ici.  Mais ce qui est vraiment intelligent, c’est qu’ HiFi Collective fourni également la carte de télécommande, ainsi que la télécommande déjà programmée ! Bravo !

 

Avouez qu’il faudrait être masochiste pour ne pas en profiter…

 

N’importe quel adaptateur secteur 9V permet d’alimenter la carte, qu’il suffit donc de mettre dans un boîtier relié au châssis du SM-3 par le plus simple câble à 2 conducteurs, afin d’alimenter le moteur à courant continu du potentiomètre TKD.

Un petit boîtier plastique à 3€, dans lequel on percera:

  • un trou à l’avant (diamètre 4 à 5mm) pour le récepteur infrarouge de la télécommande, 
  • un trou à l’arrière pour l’alimentation 9V
  • et un autre trou à l’arrière pour le connecteur vers le châssis du SM3,

et nous avons achevé la 1ère étape consistant à loger et alimenter la carte infra-rouge recevant les signaux de la télécommande:

 

 

Après avoir goûté à la facilité de percer un coffret en plastique, il nous faut maintenant percer le châssis en métal du SM-3, afin d’y loger le connecteur recevant le câble du boîtier plastique de la carte télécommande.

Voici le résultat avant d’y visser le connecteur circulaire:

 

Le côté peu esthétique du trou, disparaitra dès que le connecteur circulaire sera vissé.

Il ne reste plus qu’à dessouder le potentiomètre d’origine et à le remplacer par le merveilleux TKD, nettement plus qualitatif. En faisant attention aux branchements, cela ne pose aucune difficulté puisque les dimensions du TKD conviennent parfaitement au SM-3:

 

Et voilà ! Notre préampli PARREAUX SM-3 a désormais une télécommande de volume, avec de surcroît une amélioration de la qualité sonore,puisque le TKD est probablement un des meilleurs potentiomètres disponibles, si ce n’est le meilleur …

 

Voilà une amélioration très appréciable au quotidien !

 

Les observateurs noteront qu’une petite plaque de plastique noir isolant a été collée sur le circuit imprimé, exactement en dessous du moteur du potentiomètre, afin d’éviter tout contact.

 

La partie Télécommande de volume étant terminée, attaquons nous maintenant à l’upgrade des résistances de l’étage LIGNE.

 

En effet, le SM-3 a un circuit électroniquement bien pensé, mais la qualité des composants d’origine ne me paraît pas irréprochable: les résistances métal 1/3W me semblent perfectibles, tout comme les résistances 2W (10 Ohms) présentes dans l’alimentation et les 2W (22 KOhms) présentes dans les étages phono.

Nous avons décidé de « frapper fort » en remplaçant toutes les résistances situées par des CADDOCK MK-132 (3/4W) ou des TAKMAN METAL REY (1/2W).

Le choix des CADDOCK a un coût significatif, car ces résistances coûtent entre 4$ et 5$ pièce… Les TAKMAN Metal sont beaucoup moins chère, moins d’1 $ pièce, tout en étant d’une grande qualité.

Les résistances 2W  5% de l’alimentation ont été remplacées par des MUNDORF Metal à 2%, assez notablement plus volumineuses, et les 3W 5% des étages phono ont été remplacées par des TKD 2%, elles aussi assez notablement plus volumineuses.

 

Voici le listing de toutes les résistances remplacées, avec le détail de l’upgrade Niveau 2.

 

Evidemment, changer autant de composants nécessite de l’expérience et le matériel requis (pompe à dessouder électronique notamment), faute de quoi la patience et le temps requis nous semblent  totalement déraisonnables.

Voici la photo des composants changés dans cet upgrade niveau 2:

 

 

Voici le photo de l’alimentation une fois upgradée, avec les très belles résistances MUNDORF 2% situées entre les condensateurs de puissance, et le nouveau connecteur secteur IEGO:

 

 

Voici également un zoom sur les étages Ligne, où la majorité des résistances sont désormais des CADDOCK. Vous reconnaîtrez bien sûr les condensateurs NICHICON MUSE qui avaient été remplacés lors du 1er niveau d’upgrade:

 

 

Certaines résistances changées sont situées à proximité des connecteurs RCA:

 

Et bien sûr, les étages Phono ont eux aussi été upgradés, mais comme je ne les utilise pas sur ce préampli, je me suis « contenté » d’installer majoritairement des TAKMAN Metal REY, plutôt que des CADDOCK plus coûteuses.

Voici une photo:

 

A l’heure où je boucle cet article, je n’ai pas encore pu écouter ce nouveau SM-3 pour vous faire part de mes impressions d’écoute, mais j’avoue être impatient: il s’agit là d’un bien bel upgrade que cet objet sorti il y a plus de 30 ans méritait vraiment, puisque c’est lui qui a largement contribué à faire connaître la marque.

 

Je vous donnerai mes impressions d’écoute dès que possible.

 

Article écrit par Nounours – Mars 2018.