Viola Cadenza

VIOLA CADENZA – PREAMPLIFICATEUR
 
 

Ce préamplificateur est un des derniers modèles de VIOLA.


VIOLA est le descendant de CELLO, firme elle-même créée par Mr Mark LEVINSON après son départ de la firme qu’il avait créé (c’est-à-dire la société Mark Levinson).

 

Son concepteur est mort récemment, il s’agissait de Mr COLANGELLO, un brillant ingénieur auquel Mark Levinson doit beaucoup, tout comme John CURL d’ailleurs.

 

Le préamplificateur est de toute beauté; tout en aluminium avec 4 boutons principaux.

Voici d’ailleurs la photo.

 

Il est double mono en interne. Une lumière rouge inonde l’intérieur du préampli prouvant que le fonctionnement est ok. Si les LED rouges disparaissent le préampli est « malade ». Original comme information.

 

Il a été écouté avec un combo DCS PUCCINI et des GOLDMUND Telos 18.4 + ROCKPORT  Mira.

 

Les réglages sont très pointus sur ce préamplificateur. Le moindre changement permet d’avoir une nouvelle écoute.

 

Il a été écouté plusieurs heures sans aucune fatigue auditive.

 

 

Les boutons de gains permettent justement de modifier le son en temps réel.


Son alimentation est externe, et comme d’habitude insuffisante en qualité… même si c’est incomparablement meilleur que ce que l’on trouve sur les grandes séries…


Le préamplificateur vu de l’intérieur:

 

 

Points positifs:

 

  • qualité de fabrication superbe
  • boutons onctueux et précis
  • définition parfaite , un fil droit avec du gain comme si c’était un préamplificateur passif
  • neutre
  • double mono

 

Points négatifs:

 

  • pointu pour la gestion du gain
  • alimentation trop légère
  • prix exhorbitant
  • composants spécifiques
  • fonctionne uniquement avec des amplificateurs de plus de 47kohms et mieux avec 100kohms !

 

 

 

Article écrit par Florent (provence13 sur le Forum).

 

Edit par Nounours:

 

Je me permets simplement d’ajouter un point négatif pour ce superbe préampli: les étages de gain utilisent des « modules« , qui sont des blocs de résine dans lesquels les transistors et certains composants discrets sont prisonniers.

Ceci permet à l’entreprise de protéger son savoir-faire puisqu’il est impossible de savoir quels transistors ont été utilisés (impossible de faire du retro-engineering pour copier le schéma).

Mais le problème majeur est qu’en cas de disparition de l’entreprise, l’appareil devient tout simplement irréparable ! impossible en effet, même pour le plus compétent des ingénieurs, de savoir quels composants sont à changer, ni dans quelle configuration ils étaient montés…